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vendredi 28 décembre 2007

Agadir, la plage


Où dormir à Agadir?
Ses 300 jours de soleil par an et une température particulièrement clémente ont fait la réputation de la plage d’Agadir, bordée d’un épais rideau d’eucalyptus, de pins et de tamaris fixant les dunes.
De nombreuses activités s’offrent aux touristes : sports nautiques, sport équestre, golf, tennis, thalassothérapie...

jeudi 13 décembre 2007

Essaouira, l'île de Mogador


Où dormir à Essaouira?

L'île de Mogador, située non loin de la ville actuelle d'Essaouira sur l'océan atlantique, recèle les traces d'une installation remontant à l'époque phénicienne.
Il s’agit du site phénicien le plus extrême à l'ouest de la Méditerranée occidentale. Les premières fouilles archéologiques, effectuées en 1950, ont permis de récolter sur le site des pièces de monnaies, des fragments en céramique et d'amphores d'époque romaine. Les sondages ouverts sur le site en 1951 ont mis au jour, à plus de deux mètres de profondeur, un matériel nettement plus ancien (lampes puniques, épigraphie sémitique). Les fouilles entreprises entre 1956 et 1959 ont mis au jour, dans
les niveaux inférieurs, une abondante céramique phénicienne, accompagnée de fragments d'amphores grecques et de vases chypriotes du VIIème siècle av. J.-C., ce qui permet de remonter la première occupation du site à la deuxième moitié du VIIème - début du VIème s. av. J.-C
Au Vème siècle, le site de Mogador semble être abandonné au moment même où la pénétration punique s'accentue dans le nord du Maroc; seules quelques amphores prouvent que l'île est encore, épisodiquement, fréquentée avant l'installation maurétanienne. A Mogador sont situées les îles purpuraires du roi Juba II. Au cours des travaux de 1957 une grande habitation maurétanienne fut découverte, elle sera remaniée et agrandie à l'époque romaine.

jeudi 6 décembre 2007

Marrakech, histoire de la ville



Fondée vers 1070 sous la dynastie Almoravide, Marrakech, doit sa création à Abou Baker qui en choisit le site, Youssef Ben Tachefine qui transforme un campement des nomades en une place fortifié appelée Qsar al Hajar, et à Ali Ben Youssef qui vers 1162 édifie un palais et dote la ville d’édifices publiques mosquée, oratoires, fontaines… d’une grande richesse architecturale et décorative marquée par l’influence andalouse.
En 1147, sous l’impulsion des Almohades et du Calif Abdelmoumen Ben Ali, Marrakech devient la capitale d’un vaste empire. C’est une période faste pour Marrakech qui s’agrandit et s’urbanise : construction du quartier royal de la Kasbah, de la grande mosquée la Koutoubia. Par ces travaux Marrakech devient une véritable ville impériale à fonctions multiples : politique et militaire, intellectuelle et spirituelle, commerciale et artisanale, grand carrefour du sud en relation constante avec le Sahara, l’Andalousie et le Maghreb.
L’arrivée au pouvoir des Saadiens vers la deuxième moitié du XVI siècle, permet à Marrakech de retrouver son rang de capitale.
De 1557 à 1574 Abdallah al Ghalib, le plus grand bâtisseur de la dynastie entreprit la remise en état des réseaux d’alimentation en eaux et construit de nouveaux édifices et quartiers et réaménage profondément la Kasbah qui ressurgit de ses ruines. Entre 1562 et 1573, Ahmed El Mansour construit le fabuleux palais El Badia et la nécropole dynastique, le quartier de la grande mosquée Ben Youssef et les complexes el Mouassine.
En 1669, Le souverain Alaouite Moulay Rachid en fait une de ses résidences avec Fès, et il faut attendre Sidi Mohammed (1757-1790) pour que Marrakech retrouve sa vitalité et son importance. A cette époque, sera Marrakech parée de nouveaux édifices et quartiers…
Les siècles qui suivront apporteront peu de modifications à la ville qui gardera la physionomie héritée du règne de Moulay Abdellah.
En 1912, El Hiba, chef de la résistance du Sud à la pénétration française, se rend maître de la ville avant d’entreprendre sa marche vers le Nord ; mais à 35 km au Nord de Marrakech, il est défait par les troupes du colonel Mangin : les français ont bénéficié de la complicité du pacha de Marrakech (El Glaoui), qui commence à rassembler pouvoir et fortune à l’ombre du Protectorat… En 1953, ce dernier fomentera même un complot contre le futur Mohamed V (premier roi à l’indépendance du Maroc), qui échouera.